Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France
 
 
 
 

Le nom du marin commence par :

Jean Thomas

est né le 29 mai 1910 à Crozon (Finistère (29))

Fils de François, cultivateur puis marin pêcheur et enfin ouvrier à l’arsenal, et de Josèphe Perrine Marie Binet, cultivatrice, Jean naît le 29 mai 1910 au domicile familial situé à Caoulach en Crozon.

Il est le fils aîné de la famille, suivront Marie Joséphine née en 1911 et Louis né en 1913.

 

A l’issue de sa scolarité, Jean s’engage dans la Marine nationale et est incorporé à l’école des mousses sur le bâtiment école "Armorique" (matricule : 162-26-II). Après une année de formation militaire et maritime, il rejoint le cuirassé "Patrie" où il suit la formation de spécialité du 1er octobre 1926 au 1er avril 1927.

A l’issue, le jeune matelot de 2e classe breveté élémentaire électricien Jean Thomas embarque sur le croiseur "Strasbourg", à bord duquel il est promu au grade de quartier-maître de 2e classe, jusqu’en février 1930.

Il navigue ensuite sur les contre-torpilleurs "Mangini" et "Enseigne Gabolde", sur l’aviso dragueur "Matelot Leblanc" et, à nouveau, sur le contre-torpilleur "Enseigne Gabolde".

Après un court séjour au 2e dépôt de Brest où il est promu au grade de quartier-maître de 1re classe, il est désigné sur le navire atelier "Jules Verne" où il sert durant trente-trois mois, puis sur le croiseur "Emile Bertin" pour une même durée d’affectation.

 

Le 2 avril 1937, à Brest, Jean épouse Marie Françoise Joséphine Le Boïté, née le 24 août 1915 au Conquet. La famille est domiciliée 7 rue Pierre Loti, quartier de Saint-Quilbignon, à Brest.

 

Le 6 novembre 1937, il est muté sur le contre-torpilleur "Chacal".

Grièvement blessé lors du bombardement de son unité par les armées ennemies à Boulogne, il parvient avec l’aide de ses camarades, officiers et marins du bâtiment, à rejoindre l’Angleterre où il est hospitalisé à l’hôpital militaire de Shorncliffe, près de Folkestone dans le Kent. Quoique grand blessé, sa condition est jugée satisfaisante par les médecins selon un courrier adressé à son épouse. Il est opéré, amputé de la jambe gauche et son bras droit est plâtré. Dans une dernière lettre à sa petite femme chérie, sur son lit d’hôpital, il évoque sa situation et tente de la rassurer en évoquant l’avenir.

 

Le quartier-maître de première classe électricien Jean Thomas décède le 31 mai 1940 des suites de ses blessures.

 

Il est inhumé au cimetière de Shorncliffe, tombe n° 1077. Son corps est rapatrié dans sa Patrie et est inhumé dans le cimetière de Recouvrance à Brest en janvier 1948.

Il était Quartier-maître électricien.
Son unité : Chacal
Il est décédé le 31 mai 1940.
Son corps repose au cimetière de Brest - Recouvrance (29)
Son décès est inscrit à la commune de Brest Saint-Pierre (29)
Document portant la mention MPLF : Acte de décès

Chacal

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Pour essayer d'empêcher la prise de Boulogne par les Allemands, l'Etat-Major engagea la 2e flottille de torpilleurs et contre-torpilleurs dont faisait partie le Chacal. Le 24 mai 1940, le Chacal est attaqué, à 08 h 30, par la Luftwaffe, et disposant de faibles moyens antiaériens, il est touché par quatre bombes d'avions (Heinkel/Stukas) au Cap d'Alprecht près de Boulogne. Gravement avarié, il stoppe puis dérive en flammes sous le tir des batte...

Chacal
6729
Thomas
Crozon
Finistère (29)
29 mai 1910
CG
181185
Il a été décoré : Aucune médaille
Acte de décès 1947/225
A 21x27
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