Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France
 
 
 
 

Le nom du marin commence par :

Paul Marie Saliou

est né le 03 novembre 1877 à Sibiril (Finistère (29))

Paul Marie Saliou est né le 03 novembre 1877 à Sibiril, près de Saint-Pol-de-Léon dans le Finistère, de François Saliou, cultivateur, et d’Élizabeth Tanguy, ménagère.

Son père étant décédé Paul Marie Saliou, avec l’autorisation de sa mère, embarque à la petite pêche, sur "La Louise de Saint Joseph" de Roscoff, le 21 mars 1896. Il navigue sur "La Louise", jusqu’à son incorporation dans la marine nationale, le 17 novembre 1897. Il tire en effet le n° 63, lors du tirage au sort du canton de Saint-Pol-de-Léon.

Après un passage par le "2e Dépôt" à Brest, il est affecté comme matelot de 3e classe, le 02 janvier 1898, sur le cuirassé de station "Bayard", alors au Tonkin. Un an après, il est affecté sur le croiseur pour campagne lointaine "Descartes", également en Extrême-Orient. Ce qui lui vaut de recevoir la médaille coloniale expédition du Tonkin en 1899. Il est breveté chauffeur le 28 février 1900. Il débarque du "Descartes" le 20 octobre 1900, pour rallier le "5e Dépôt" à Toulon, puis le "2e Dépôt" à Brest. En juin 1901, il est affecté sur le croiseur de 1re classe "D’Assas". Il est promu matelot de seconde classe en avril 1902, puis matelot de 1re classe en janvier 1903. Il est alors réadmis au service, pour 3 ans. Paul Marie Saliou débarque du croiseur "D’Assas" en novembre 1903.

Il passe par le "2e Dépôt" à Brest et se marie avec Marie Gallou, à Saint-Pol-de-Léon, le 11 janvier 1904.

Après des embarquements de quelques jours à quelques mois sur différentes unités, entrecoupés par des retours au "2e Dépôt", Paul Marie Saliou est affecté en avril 1906 sur le croiseur cuirassé "Montcalm", basé à Toulon. En juin 1908, il regagne le "2e Dépôt" à Brest avant d’être affecté sur le croiseur cuirassé "Gloire", sur lequel il reste 9 mois. Il retourne ensuite à Toulon, pour embarquer en mai 1909 sur le cuirassé "Brennus" qui fait office d’école des mécaniciens. En avril 1913, il est affecté sur le croiseur de 1re classe "D’Entrecasteaux" basé à Lorient. Il passe 7 mois dans ce port avant d’embarquer le 15 octobre 1913 sur le cuirassé "Suffren", basé à Brest. A partir du 09 août 1914, cette unité fait partie de la division de protection des troupes d'Algérie. Le 24 septembre 1914 le"Suffren" est envoyé aux Dardanelles, avec le cuirassé "La Vérité", division de l'amiral Guépratte dont il porte la marque. Le 03 novembre 1914, ces deux cuirassés participent au bombardement des forts de l'entrée des Dardanelles. En février 1915, le "Suffren" bombarde le cap Hellès ainsi que des forts Turcs et le 18 mars 1915, il bombarde Tchanak.

Le 25 novembre 1916, le"Suffren" remonte péniblement à moins de 10 nœuds, sans escorte, vers Brest ou Lorient pour se faire réparer. A la nuit tombante, par temps brumeux et mauvaise mer, il est attaqué à la hauteur de Lisbonne, par l’"U52" (commandé par le lieutenant-commandant Hans Walther) qui transite d’Allemagne vers Cattaro en Adriatique. Selon le rapport du commandant de l’"U52", les deux torpilles ont explosé dans les soutes du cuirassé qui a englouti tout son équipage en coulant. L'équipage du sous-marin n’a aperçu aucun survivant.

Marie Saliou, devenue veuve, élèvera seule leurs 3 enfants : Marie Josèphe, Louis et Pierre qui mourra à 14 ans d’une méningite. Peu avant sa disparition, Paul Marie et son épouse avaient acheté une maison à Saint-Pol-de-Léon. Cependant, la vie fut très difficile pour Marie et ses enfants, tant que la disparition en mer de Paul Marie Saliou ne fut pas reconnue, ce qui prit du temps. Marie dût laver le linge pour faire vivre sa famille.

Il était Matelot de 1re classe.
Son unité : Suffren
  • Médaille Militaire
  • Croix de Guerre 14-18
  • Médaille coloniale - Tonkin
Il est décédé le 26 novembre 1916.
Porté disparu
Son décès est inscrit à la commune de Brest (29)
Document portant la mention MPLF : Jugement de décès

Suffren

Marchadour_Jean_Marie_Suffren_04 (2)

Le cuirassé de 12 700t (capitaine de vaisseau Guépin), construit à Brest en 1904, et qui avait porté la marque de l'amiral Guépratte aux Dardanelles, remontait sans escorte, péniblement à moins de 10 noeuds, vers Brest ou Lorient pour réparations. Le 25/11 à la nuit tombante, au large des côtes du Portugal, par temps brumeux et mauvaise mer, il a été attaqué par l'U 52 (Lt Cdr Hans Walther) qui transitait d'Allemagne vers Cattaro en Adriatique...

Suffren
9550
Saliou
Sibiril
Finistère (29)
03 novembre 1877
HF
NULL
Il a été décoré : Médaille Militaire,Croix de Guerre 14-18,Médaille coloniale - Tonkin
Jugement de décès 1917/1256
C 12x17
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