Fils de Ange Marie et de Blondine, Rosalie Bonnafoux, Henri Romanetti est né le 7 mars 1909 à Marseille.

Engagé le 7 janvier 1929 dans la marine, Henri, affecté sur le contre-topilleur "Enseigne Gabolde"  est rapidement breveté quartier-maître chef mécanicien. Après avoir servi en Tunisie à "ACF Bizerte" il rallie le 24 avril 1933 le porte-avions "Béarn".

Il devient  instructeur à l’Ecole des mécaniciens de Rochefort à partir de décembre 1934.

Breveté mécanicien aéronautique, il est ensuite affecté au C.A.M Hourtin comme élève. Il y obtient le brevet de mécanicien volant en novembre 1935.

Embarqué sur le croiseur "Duquesne", il est promu en janvier 1937 au grade de second maître mécanicien.

A partir de mars 1937, Henri sert à la B.A.N. Karouba en Tunisie à l’escadrille d’exploration E7.    

Il refuse l'armistice de juin 1940 et s’évade le 15 octobre 1940 pour rejoindre Malte par avion avec deux camarades.

Ayant rejoint la Royal Air Force, il est employé par les Britanniques comme mécanicien naviguant à bord d'un Sunderland pour des reconnaissances en mer.

Bientôt, il demande à rejoindre les Forces aériennes françaises libres (FAFL), ce qui lui est accordé en décembre 1940.

Pendant quelques semaines il encadre les troupes de renfort envoyées au Soudan anglo-égyptien puis, promu sergent-chef, il est affecté en mai 1941 au Groupe réservé de bombardement n°1 (GRB1), futur "Groupe Lorraine", avec lequel il prend part, comme mitrailleur mécanicien, à toutes les opérations du groupe, en Abyssinie et en Libye.

En août 1941, il est affecté au service spécial à Aboukir (Egypte) comme mécanicien avant de rejoindre le groupe de bombardement "Lorraine" en Libye en octobre suivant. Chef de hangar à la base aérienne de Damas en mars 1942, il est promu adjudant le 1er mai puis muté à la base aérienne de Rayack (Liban) en octobre 1942.

Rapatrié sur l'Angleterre, pour servir sur le front occidental début 1943, l'adjudant-chef Romanetti commence de nouvelles missions, notamment au-dessus de la France occupée, avant d’être promu sous-lieutenant à compter du 25 juin 1944. Mécanicien de haute valeur, consciencieux et travailleur, il se porte toujours volontaire pour les missions dangereuses.

Au mois d'août 1944, il a accompli 40 missions de guerre totalisant 1 000 heures de vol dont 100 de nuit.

Dans la nuit du 4 au 5 août 1944, il sert comme mitrailleur lors d'une mission difficile à basse altitude dans la région de Falaise, lorsque son Boston est  abattu en vol. Avec lui, trois des quatre membres de l’équipage sont tués dans le crash.

Henri Romanetti est inhumé près de l'Eglise de Saint-Pierre-la-Vieille dans le Calvados puis, après la libération, réinhumé au cimetière du Canet à Marseille." (site internet de l'Ordre de la Libération").

L'association recherche la famille ou toute personne susceptible de fournir des informations (lettres, photos...) concernant ce marin.