Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France
 
 
 
 

Le nom du marin commence par :

le Glorieux - Sous-marin

Sous-marin-Glorieux
1929
cherbourg

Ce sous-marin à double coque, de la tranche « e » 1928-1929, fait partie des trente et un sous-marins type « 1500 tonnes » construits selon les plans Roquebert.

Construit par l’arsenal maritime de Cherbourg, commencé le 10 février 1930, mis à flot le 29 novembre 1931, Le Glorieux (Q – 168) a été mis en service le 1er juin 1934.

Ses principales caractéristiques étaient les suivantes :

-          Déplacement : 1570/2084 t ; immersion : 80 mètres ; 

-          Dimensions : 92,30 x 8, 20 x 4,70 m ;

-          Propulsion : 2 moteurs électriques de 1000 cv – 2 diesels de 3600 cv ;

-          Vitesse : 17 nds en surface, 10 nds en plongée ;

-          Équipage : 61 hommes dont 4 off. ;

-          Armement : 11 tubes lancement de torpilles, 9 de 550 et 2 de 440 ; 1 canon de 100 ; 2 mitrailleuses de 13,2  anti-aviation ;

Après sa mise en service, Le Glorieux a été successivement affecté, en 1934, à la 4e ESM, puis à la 3e ESM, et en 1937 à la 1ère DSM. Mis en gardiennage d’armistice à Toulon le 10 novembre 1940, en réserve en juin 1941, puis à la 1ère DSM à Madagascar, et à nouveau mis en gardiennage d’armistice à Toulon le 1er août 1942. Il s’évade de Toulon le 27 novembre 1942 et rejoint Alger.

Le Glorieux fait partie du groupe des 5 sous-marins qui s’évadèrent lors du sabordage de la flotte de Toulon, avec le Casbianca du même type, la Vénus et l’Iris de la classe Minerve et le Marsouin de la classe Requin. Rappelons que si le Casabianca, le Glorieux et le Marsouin pourront gagner l’Algérie, l’Iris va se faire interner en Espagne, tandis que la Vénus, appareillée à équipage réduit, se saborde en eau profonde, à la sortie de la passe.

En 1943, Le Glorieux est aux Bermudes à l’école d’écoute avec le sous-marin du même type Argo (Q – 151), et effectue des exercices avec l’aéronavale américaine et la Royal Navy ; en décembre 1943, « à bout de souffle » il est en réparations à Philadelphie (Navy-Yard). En mai 1944, il rallie à nouveau les Bermudes, puis rejoint la Méditerranée à Oran. En décembre 1944, il est de retour à Toulon en étant affecté à la base sous-marine de Missiessy.

En 1946, Après un carénage à l’arsenal maritime de Cherbourg, il est affecté à la base sous-marine de Brest. En 1949, affecté à nouveau à la base sous-marine de Toulon, il prendra le nom de « Casabianca » le temps du tournage du film rendant un hommage à ce sous-marin (cdt Jean L’Herminier) de la France Libre ayant participé à la libération de la Corse. Condamné en 1952,

Le Glorieux est vendu en 1956 par les services de douanes de Toulon à une entreprise de démolition italienne.

Sources :

Sources :

-          « Les sous-marins français des origines (1863) à nos jours » d’Henri Le Masson (Éditions de la Citée),

-          « La marine française et la guerre 1939-1945 » de Philippe Masson (Tallandier)

Sous-marin
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