Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France
 
 
 
 

Le nom du marin commence par :

Georges Gicquel

est né le 13 février 1923 à Saint-Denis (Seine -Saint-Denis (93 ))

Georges est confié à l'âge de six ans à l'Assistance publique avec ses frères et sœur comme Pupille de la Nation, puis confié à des familles d'accueil dans la Nièvre.

Georges s'engage dans la Marine nationale à l'âge de 17 ans pour une durée de cinq ans.

Il rejoint le "3e dépôt" à Lorient le 17 février 1940 ; puis suit une formation de canonnier sur le Cuirassé "Courbet".

IGeorges s'engage dans les "Forces Françaises Libres" le 3 juillet 1940 (Mle 4822 FN 40).

Il embarque  successivement sur différents bâtiments des "Forces Navales Françaises Libres" : le "Viking", le Cuirassé "Courbet", l'Aviso "Arras", "le Triomphant" jusqu'au 13 octobre 1941, puis il est affecté  dans différents postes à terre en Angleterre dont " A.M.B.C "(Armement Militaire des Bâtiments de Commerce), "C. P. L. Londres" (compagnie de passage à Londres), Base de Liverpool et la Caserne Bir-Hakeim à Londres.

Georges se porte volontaire pour effectuer le stage commando d'Achnacarry en Ecosse.

Gwenn-Aël Bolloré dans son livre "Nous étions 177" décrit les dures épreuves auxquelles les stagiaires étaient confronté pour obtenir le fameux béret vert. .

"Les commandos suivaient leur entraînement dans le fameux camp de d'Achnacarry, perdu dans les montagnes d'Ecosse. Ce lieu devait sa célébrité à la manière inhumaine dont y étaient traités les candidats. A la porte du camp étaient alignées les tombes fictives de tous les hommes morts pendant leur entraînement. Une pancarte indiquait le nom de l'homme et l'erreur qu'il avait commise car elle relevait, bien entendu, toujours d'une faute personnelle. Cinquante pour cent, à peine, des volontaires revenaient d'Ecosse avec le droit au port du béret vert. Les autres étaient impitoyablement éliminés, soit qu'ils ne fissent pas l'affaire sur le plan physique ou moral, soit qu'ils fussent blessés lors des manœuvres à tir réel ou même tués, comme nous venons de le voir.

Cette rigueur s'avérait nécessaire. Sans elle, jamais le débarquement du 6 juin n'eût réussi" .

Ayant passé avec succès les épreuves, Georges obtient son béret vert (badge 185).

Le 6 juin 1944, il prend part au débarquement sur la plage de Colleville-sur-Orne et aux opérations de la prise du Casino d'Ouistreham, puis le passage de l'Orne (Pegasus Bridge), Amfreville, le passage de la Dive et de l'Epine.

Au cours d'une patrouille Georges est blessé puis fait prisonnier. Torturé par les allemands, puis pendu à un arbre.

Georges Gicquel est porté disparu en service commandé le 24 juillet 1944.

Il avait 21 ans.

L'association recherche la famille ou toute personne susceptible de fournir des informations (lettres, photos...) concernant ce marin.

Il était Matelot de 2e classe.
Son unité : Commando Kieffer - 1942-1946
Il est décédé le 23 juillet 1944.
Porté disparu
Document portant la mention MPLF : Fiche mémoire des hommes

Livre "Nous étions 177" de Gwenn-Aël Bolloré

Commando Kieffer - 1942-1946

Ecusson-commando-Kieffer-40

La décision  d’intégrer un commando français  dans les troupes britanniques  est prise en mars1941 par le général britannique Haydon sur proposition de l'amiral Muselier, commandant des "Forces Navales Françaises Libres".

Commando Kieffer - 1942-1946
184020
Gicquel
Saint-Denis
Seine -Saint-Denis (93 )
13 février 1923
HE
NULL
Il a été décoré : Aucune médaille
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