Pierre Julien Folgoas
est né le 21 novembre 1923 à Le Guilvinec (Finistère)
Fils de Yacinte (sabotier) et de Marie Tirilly (cultivatrice), Pierre naît le 21 novembre 1923 au Guilvinec. Il est, en dernier lieu, domicilié rue de la gare au Guilvinec.
Pierre s’engage dans la Marine Nationale le 23 octobre 1939 et est incorporé à l’école des apprentis mécaniciens de Lorient (matricule : 216 B 39). Il est ensuite affecté à l’école des mécaniciens et chauffeurs de Toulon (1er janvier 1941) avant de rejoindre le torpilleur « Tramontane » (1er janvier 1942) puis l’unité marine Alger (1er novembre 1942). L’état-major de la Marine décide de créer un second régiment de fusiliers-marins avec des marins disponibles sans navire depuis le « suicide collectif de la flotte ». Doté d’un armement puissant en chars "destroyer", ce régiment est incorporé à la 2e D.B. Le Guilviniste Pierre Folgoas, qui avait auparavant participé à la libération de Bizerte, est ainsi recruté.
Après plusieurs mois d’entraînement, le régiment blindé de fusiliers-marins débarque enfin en Normandie à Saint-Mère-l’Eglise au début août 1944. Habitués aux tourelles de leurs bâtiments, les marins font merveille sur les chars. Les lignes allemandes enfoncées, la route de Paris s’ouvre devant eux et Pierre connaît la joie de la libération de la capitale, l’allégresse de la foule, le défilé de la victoire sur les Champs-Elysées. La halte à Paris est de courte durée. Le Général Leclerc les lance vers un nouvel objectif : Strasbourg. La 2e D.B. a la satisfaction de continuer son action au-delà du Rhin et de s’emparer du nid d’aigle d’Hitler à Berchtesgaden. Pierre Folgoas n’a pas eu la chance de rentrer au pays.
Il est décédé en opérations le 11 juin 1945.
L'association recherche la famille ou toute personne susceptible de fournir des informations (lettres, photos...) concernant ce marin.
Régiment Blindé de Fusiliers Marins (RBFM)
Suite à l'opération TORCH, le 8 novembre 1942, les troupes américaines débarquent en Afrique du Nord. Par conséquence, des marins (45 officiers - 333 officiers mariniers, quartiers-maîtres et matelots) emprisonnés en Grande Bretagne demandent à rejoindre Alger pour se mettre aux ordres des Alliés. Le capitaine de corvette Maggiar, qui était le commandant en second sur le croiseur auxiliaire "Bougainville<...